Après le grand rassemblement de Villarceaux dans le cadre du festival d’Île de France qui invitait Metá Metá, Criolo, Tulipa, etc., sort enfin la première compilation exclusivement dédiée au nouveau son de São Paulo. Aucun rapport entre les deux événements si ce n’est une opportune coïncidence de calendrier.
Desconstrução est la première sortie internationale du label Goma Gringa fondé à São Paulo par Mathieu Hébrard et Frédéric Thiphagne, deux Français Paulistas d’adoption. Jusqu’alors, Goma Gringa se dédiait à sortir au compte-goutte et en vinyl uniquement les artistes locaux triés sur le volet : Metá Metá, Juçara Marçal, Rodrigo Campos, ainsi que quelques rééditions de musique africaine (le Poly-Rythmo de Cotonou, le Rail Band de Bamako, Fela). Peu de références mais un sacré putain de catalogue !
L’entreprise artisanale des deux compères a déjà eu l’honneur de Libération ou des Inrocks (cette semaine) mais leur projet prend désormais une autre tournure avec le lancement de Descontrução.
En partenariat avec RushHour, cette compilation rassemble en dix titres un beau panorama de cette scène suivie ici de près : trois morceaux de Metá Metá, trois de Rodrigo Campos, deux de Thiago França, un de Juçara Marçal et un autre de Vicente Barreto.
En dire plus friserait le manque d’objectivité puisque Mathieu et Frédéric m’ont fait l’honneur de m’inviter à rédiger (en anglais) les notes de pochette de l’album.
Pour commander l’album sur le site de RushHour.
Le site de Goma Gringa…
Salut, « le site français de référence sur les nouvelles musiques brésiliennes » dixit Libé dans son-enfin- article sur Meta Meta !
je vais faire un peu le rabat-joie, mais 17,50 boules pour un cd qui promeut les artistes de son catalogue c’est un poil chérot…surtout pour des morceaux qui pour la plupart étaient offerts par les musiciens eux mêmes en téléchargement légal
Qu’à cela ne tienne, le même label nous propose une réédition de Tribo Massahi, un son afro brasileiro funk de 1971 bien réjouissant que j’écoute en ce moment même !
Até mais
désolé, la citation ne vient pas de libé mais des inrocks
Oui, ça fait plaisir. Je vais caser ça quelque part pour craner un peu !