Dom La Nena n’a pas de maison, elle parcourt le monde sans trêve. Seulement accompagnée de son violoncelle et de son compagnon Jeremiah. D’une scène à l’autre, de pays en pays. Brésilienne de Porto Alegre mais aussi parisienne, elle est surtout une musicienne nomade dont le deuxième album Soyo, produit par Marcelo Camelo (Los Hermanos, Banda do Mar) sort aujourd’hui en France sur le label Six Degrees.
« Vivo na maré » est une façon poétique de dire sa vie sur les routes : « Eu não tenho casa, não / Vivo na maré » (« non, je n’ai pas de maison / je vis dans la marée« ). Si vous connaissez Dom, vous saurez aussi que le clip est évidemment réalisé par Jeremiah.
La sortie de ce deuxième album est aussi l’occasion que rappeler que nous sommes les premiers à avoir interviewé Dom La Nena, avant qu’elle ne sorte son premier album qu’elle venait d’enregistrer dans les Cévennes, dans le studio de Piers Faccini au fond de son jardin. Nous avions réalisé l’interview par Skype et, à l’époque, comme elle n’avait déjà pas vraiment de maison, elle s’était installée dans un cyber-café, à Paris, pour notre conversation.