Si ses deux précédents albums, Diminuto et Adobró, lancés simultanément en 2010, n’ont toujours pas connu de lancement international (le monde marche sur la tête !), Carlinhos Brown s’apprête à sortir le prochain. On en connaît déjà le titre : Mixturação (titre on ne peut plus brownien) mais sa date de sortie, attendue au second semestre de 2012, n’est pas encore fixée.
Il vient de nous faire découvrir un premier morceau de ce nouvel album. Il s’appelle « Baile do Amor – Chuá » et c’est à une approche par le versant romantique de son œuvre qu’il nous invite. Mais, voyez-vous, Carlinhos Brown est certainement le seul musicien à qui nous pardonnerons toujours de faire de la « soupe » (et croyez-moi, ça lui arrive parfois) car cet homme a déjà considérablement révolutionné la musique et, qui plus est, représente infiniment plus que la seule musique. Carlinhos Brown est bigger than life et sa vie est un roman.
Toujours actif et sollicité, Carlinhos Brown nous a fait découvrir ce « Baile do Amor – Chuá » entre le lancement d’une collection de lunettes pour Chilli Beans et celui d’une voiture. Des lunettes, il souligne l’importance, car « nous sommes ce que nous portons. C’est à travers des vêtements et accessoires que nous montrons notre façon de voir le monde. Les yeux sont des portes sorties d’un cœur ». Quant à la voiture, le constructeur se charge de faire battre le tambour pour marquer le coup. Accompagné de Timbalada, Brown donnait, le 22 avril dernier, un grand concert gratuit au Farol da Barra, au pied du phare de Barra à Salvador. Un concert pour fêter le lancement du nouveau modèle de l’EcoSport, un 4×4 Ford, qui a la particularité d’être fabriqué à Bahia, sur le site de Camaçari, pour la partie de sa production destinée au marché sud-américain.
Un mot quand même de l’intéressé sur sa nouvelle chanson : « Plus que de suivre, je respecte les tendances. La rythmique de « Baile do Amor » vient de l’inconscient collectif et de la tradition de Siboney. De telles caractéristiques signalent au monde que le Brésil parle portugais mais est latine, comme Bahia est électronique ».
La photo choisie pour illustrer ce papier n’a aucun rapport avec cette nouvelle chanson mais elle en dit long sur sa « façon de voir le monde » !