Nous avons appris hier la mort d’Ederaldo Gentil, légendaire représentant du samba de Bahia. Une de ses figures les plus marquantes avec Riachão et Batatinha. De cette « trinité » ne subsiste que Riachão et ses quatre-vingt-dix printemps.
Ederaldo vivait reclus depuis déjà longtemps. Des problèmes de santé, il était semble-t-il atteint de troubles paniques qui l’isolait du monde et l’avait contraint à arrêter la musique.
Il y a quelques mois, nous vous avions déjà présenté son portrait. Je vous invite à re-découvrir :
« Ederaldo Gentil, la perle fine du samba de Bahia ».
A la même période, nous avions également, coïncidence, interviewé son neveu Luis Pereira, moitié du duo Dois em Um. J’ai d’ailleurs appris la nouvelle en découvrant l’annonce de la mort de son oncle par Luis sur Facebook.
« O Ouro e a Madeira » est probablement son chef d’œuvre, une chanson d’une rare sagesse et modestie. Vous pourrez découvrir le sens de ses paroles en lisant le portrait que je lui ai consacré. Il l’interprète ici accompagné notamment de Riachão et Batatinha. Il y apparaît d’une fragilité bouleversante. Sublime et émouvant.